Étude : les agences jouent des coudes pour s’adapter à la conjoncture

Dans un contexte économique incertain, les agences sont sommées de réévaluer leurs approches et leurs objectifs stratégiques. Une étude récente signée par Kantata, en partenariat avec Canam Research et Salesforce, braque les projecteurs sur les changements stratégiques opérés.

Des changements loin d’être mineurs ou cosmétiques

Face à la menace d’une récession économique, 74 % des agences revoient leurs pratiques et leurs objectifs commerciaux en réponse à une difficulté évidente à acquérir de nouveaux clients, citée par 60 % des décideurs sondés.

Selon Kantata, les ajustements sont loin d’être mineurs ou cosmétiques. En effet, 94 % des agences qui ont pris part à l’enquête affirment avoir opéré des changements majeurs, parfois structurels, pour doper leur performance commerciale ; 

• 50 % mettent davantage l’accent sur la fidélisation des clients existants ;
• 50 % envisagent de mettre l’expérience client au cœur de leurs priorités dans les 6 à 12 mois à venir.

Pour diversifier leur clientèle, les agences se montrent pragmatiques : 

• 46 % élargissent leur offre de produits et services ;
• 30 % repensent leurs propositions commerciales ;
• 28 % ajustent leurs tarifs ;
• 28 % intensifient leur recours à l’automatisation.

Les agences s’attaquent (enfin) au turnover de leurs équipes

Le rapport de Kantata souligne que la fidélisation des collaborateurs s’inscrit désormais au cœur des défis stratégiques des agences. Ainsi, 41 % de ces structures envisagent d’investir dans la formation de leurs équipes, tandis que 46 % comptent investir dans des solutions logicielles pour faciliter leur travail.Sur le plan technologique, une grande majorité (72 %) des agences considèrent encore les feuilles de calcul Excel comme essentielles à leur activité. Un tiers des décideurs sondés affirment toutefois que la charge manuelle associée à l’utilisation de ce type d’outil est une difficulté majeure. Enfin, 35 % des agences ont des problèmes d’intégration au sein de leur stack technologique, 30 % dans la gestion efficiente des workflows et 26 % rapportent des silos de données difficilement exploitables.