Rédaction BtoB leaders 
Dans la recherche constante d’une expérience utilisateur sur mesure, les entreprises accumulent, conservent et scrutent une quantité phénoménale de données individuelles. Face à cette dynamique, la qualité du traitement des requêtes de droit d’accès devient capitale pour se protéger des sanctions, notamment dans le cadre du RGPD. Une étude récente de Gartner s’est penchée sur cette problématique, et nous vous en présentons les points clés.
La gestion du droit d’accès peut faire ou défaire la compétitivité des entreprises
Gartner a récemment alerté les entreprises sur un risque majeur : les sanctions financières liées à une mauvaise gestion des droits d’accès pourraient atteindre, voire dépasser le seuil du milliard de dollars d’ici 2026. La gestion rigoureuse des ces requêtes ne relève plus simplement du respect de la réglementation. Elle constitue un pilier pour instaurer et pérenniser une relation de confiance avec les clients, B2C comme B2B.
Gartner explique que cette thématique peut faire ou défaire la compétitivité des entreprises. Lorsque le processus est performant, il participe à l’image de marque et à la confiance des clients, avec une expérience respectueuse de la confidentialité. A l’inverse, une mauvaise gestion du droit d’accès peut compromettre les efforts consentis pour instaurer un climat de confiance, avec un impact business évident. Des délais exagérés dans le traitement des requêtes, ou l’absence de tout traitement, peuvent jeter les bases d’un bad buzz aux effets imprévisibles.
L’évolution vers un modèle sans contact ?
La trajectoire future des requêtes de drois d’accès s’oriente manifestement vers une automatisation accrue. Gartner anticipe une transition vers une approche dite « zéro contact », où les utilisateurs auront la latitude de gérer leurs propres droits via un portail dédié à la confidentialité. Ce dernier permettra à chaque individu d’accéder à ses informations personnelles, de les consulter minutieusement et de saisir le contexte de leur utilisation.
Gartner rappelle que les processus manuels pour la gestion des droits d’accès augmentent les vulnérabilités des organisations face aux sanctions réglementaires et aux atteintes potentielles à leur image. À contrario, une démarche transparente couplée à une gestion automatisée permet aux entreprises de développer un vrai avantage compétitif.
