Rédaction BtoB leaders 
Une étude réalisée par Tool Advisor, un service d’évaluation de solutions logicielles B2B, a examiné l’évolution tarifaire de 228 logiciels B2B entre 2022 et 2023. Les données révèlent que 36,84 % des applications SaaS ont connu une augmentation de prix, avec une moyenne de + 6,14 %. En un an, près de 2 logiciels sur 5 ont subi une hausse tarifaire.
Les logiciels de notes de frais sont les plus chers
Selon Tool Advisor, les logiciels les plus chers et les plus populaires ont augmenté leur pricing de +6,96 %, contre +5,31 % sur les solutions les moins utilisées. L’étude révèle aussi que les variations de prix dépendent aussi de la catégorie du logiciel. Ainsi, ce sont les logiciels de notes de frais qui enregistrent la plus forte augmentation (+19,18 %) en un an, suivis par les hébergeurs web (+13,6 %), les logiciels de gestion d’association (+12,72 %), de gestion de projets (+11,25 %) et de gestion des réseaux sociaux (+8,94 %).
Tool Advisor a également indiqué que c’est en France que la hausse tarifaire est la plus marquée. On apprend par exemple que 42,62 % des logiciels SaaS français ont appliqué une majoration, contre seulement 24,39 % aux Etats-Unis. Par ailleurs, dans 74 % des cas, l’augmentation du prix concerne à la fois les anciens et les nouveaux utilisateurs. Enfin, seuls 26 % des logiciels analysés appliquent cette augmentation tarifaire aux seuls nouveaux clients.
Trois raisons justifient cette augmentation de prix des logiciels SaaS
- Le contexte économique : dans une conjoncture difficile, les éditeurs de solutions SaaS priorisent la rentabilité à la croissance, ce qui se traduit par des révisions tarifaires ;
- Le coût de l’innovation technologique : plus les logiciels s’enrichissent avec de nouvelles fonctionnalités, plus leur prix augmente ;
- Un certain « opportunisme », comme l’explique Gatien Guemas, fondateur de Tool Advisor : « certains logiciels profitent clairement du contexte économique pour augmenter leurs prix : leur business n’est que faiblement impacté et les nouvelles fonctionnalités sont insuffisantes pour justifier une telle hausse ».
