Utilisé par 93 % des entreprises, l’email fait plus que de la résistance : il consolide sa position de canal marketing de premier plan. Dans un rapport publié récemment, SalesTech nous livre ses conseils pour réussir son approche Cold Emailing B2B. Décryptage avec BtoB Leaders.
Email marketing : des chiffres dithyrambiques
Utilisé dans les règles de l’art, le Cold Emailing affiche un taux d’ouverture de plus de 15 %. Paradoxalement, l’email direct retrouve un certain engouement dans un contexte de généralisation des boucliers anti-spam. Mieux : 9 personnes sur 10 consultent leur courrier électronique tous les jours, et 21 % des e-mails sont ouverts dans les deux heures qui suivent leur réception.
Lorsqu’ils sont correctement utilisés, les e-mails peuvent servir à renforcer les relations avec les clients existants, à mieux les sensibiliser à la proposition de valeur de l’entreprise et à recueillir de la Data à partir de leurs réponses. L’email reste une valeur sûre à excellent ROI pour dynamiser les campagnes, favoriser la conversion, faire du retargeting, etc.
Selon SalesTech, 77 % des entreprises B2B utilisent les newsletters par e-mail pour promouvoir leurs produits et services, avec une portée organique quatre fois supérieure à celle des médias sociaux.
A lire également sur BtoB Leaders : 29 % des entreprises B2B ont élargi leurs canaux de vente en ligne en 2020
Les conseils SalesTech pour réussir son Cold Emailing B2B
Bien entendu, l’opt-in n’est pas une option. C’est une condition sine qua non pour rester dans la légalité et vous protéger d’amendes qui peuvent être faramineuses. Ensuite, vous devez justifier d’un suivi sans faille des emails envoyés pour éviter le syndrome de l’email bombing. En effet, il peut arriver qu’un client ou prospect coche plusieurs cases de vos critères d’envoi. Résultat : il recevra à la fois une newsletter, une mise à jour sur un produit, un email dans le cadre d’une campagne de retargeting, etc. Il est important d’avoir un garde-fou, avec une limite quotidienne ou hebdomadaire à ne pas franchir.
Sur la forme, SalesTech recommande des Cold Emails avec des phrases courtes, un langage émotionnel et des chiffres éloquents. Privilégiez un ton direct, sans tournures alambiquées. Si l’objet de l’email doit être accrocheur, il doit s’affranchir de certains termes qui risquent de déclencher les filtres anti-spam. Il s’agit généralement des superlatifs, des termes commerciaux (promo, promotion, dernière chance…) et de certains éléments de ponctuation (points d’exclamation notamment). Tout le défi sera de rédiger un objet sobre mais suffisamment intéressant pour faire « surfacer » votre email dans le magma des sollicitations reçues par le destinataire. Enfin, pensez à terminer votre e-mail par un Call to Action (CTA) cohérent avec le message.
A lire également sur BtoB Leaders : Etude : le marketing B2B a du mal à produire de la valeur sur le long terme