Rédaction BtoB leaders 
Les dépositaires américains de la Silicon Valley Bank se trouvent dans une situation délicate ! En effet, on apprend ce matin que les régulateurs ont échoué à trouver repreneur, prolongeant ainsi la durée d’indisponibilité des fonds. Certes le gouvernement américain a mis en place un plan de renflouement censé débloquer la situation, mais la SVB reste sous tutelle. Dans ce climat incertain, la vente aux enchères est envisagée…
Qui sauvera la Silicon Valley Bank ?
Malgré le renflouement par le gouvernement américain, la Silicon Valley Bank (SVB) continue de chercher un repreneur sans succès. Cette difficulté est en partie liée à sa spécialisation dans le secteur technologique.
Afin de sauver la banque, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) a organisé une première vente aux enchères. Résultat des courses : un échec total. Une deuxième tentative devrait survenir dans les prochains jours. En attendant, les observateurs craignent une contagion, y compris en Europe.
La situation est moins tendue au Royaume-Uni, dans la mesure où la filiale britannique de la SVP a été rachetée par HSBC. Les dépositaires britanniques pourront donc bientôt récupérer leurs fonds.
Faillite de la SVB : quels sont les risques encourus ?
La récente faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) a mis en péril toute une génération de jeunes entreprises américaines. Incapables d’accéder à leurs fonds, ces startups se trouvent dans l’impossibilité de payer leurs collaborateurs, de réaliser des investissements et même de survivre.
La deuxième tentative de vente aux enchères ne présente aucune garantie de réussite dans le climat actuel, à moins d’une nouvelle intervention étatique. Cette situation est étonnante, car la SVB était considérée comme la 16e banque la plus importante des États-Unis, avec un certain « capital confiance » et plusieurs actionnaires de renom tels que The Vanguard Group (10,9 % de parts), SSgA Funds Management (5,22 %), JP Morgan (3,67 %) ou encore BlackRock (2,27 %).
