Le cabinet d’analyse britannique Kantar a réalisé une étude intéressante, commandée par le magazine en ligne Marketing Week (disponible ici), dévoilant un facteur essentiel qui stimule les performances marketing : la qualité des créations et la capacité d’innovation en la matière. Décryptage…
Pour les marketeurs, l’efficacité créative est une clé du succès marketing
Parmi les 1 300 marketeurs sondés dans le cadre de l’enquête de Kantar, l’écrasante majorité des sondés (80.5 %) considère que l’efficacité créative est un facteur déterminant dans la réussite globale d’une campagne marketing, et 14.2 % d’entre eux estiment que c’est le critère qui conditionne le plus le succès. Seuls 3.2 % estiment que l’efficacité créative n’a aucune influence.
L’importance allouée à la qualité de la création par ces professionnels est d’ailleurs en hausse. Près des deux tiers des sondés (60.8 %) ont revu à la hausse la place accordée à la création au cours de l’année écoulée, et 19.5 % estiment que l’importance accordée à la création a même été « considérablement augmentée ». Enfin, seuls 8.9 % des marketeurs rapportent un recul de l’intérêt porté à la qualité de création sur l’année écoulée.
L’efficacité créative : des dynamiques variables entre le B2B et le B2C
Les entreprises du B2B (80.9 %) et du B2C (81.6 %) reconnaissent l’efficacité créative comme un facteur influent dans la réussite de leurs campagnes marketing.
Cependant, une divergence se manifeste lorsqu’il s’agit d’examiner comment l’importance accordée à l’efficacité créative par les marketeurs B2B et B2C a évolué au cours des 12 derniers mois. Près des deux tiers (62.3 %) des marketeurs B2B ont noté une augmentation de l’importance accordée à cette composante, contre 54.9 % pour les marketeurs B2C.
L’hypothèse la plus probable tient à la complexité des offres proposées dans le B2B… une complexité qui pousse les marketeurs à investir dans des formats de pédagogie, voire de vulgarisation, avec des vidéos explicatives, des infographies, des livres blancs, etc. Aussi, dans la mesure où le B2C est rompu à l’exercice de la création visuelle, cette composante est « digérée » et se met en œuvre naturellement.