Les principaux navigateurs ont prévu ou ont déjà opéré la suppression des cookies tiers (Mozilla Firefox, Safari, Chrome…). Objectif : donner aux internautes le contrôle sur les données qu’ils partagent avec les entreprises. Comme expliqué ici, le monde cookieless qui s’annonce apportera son lot de défis, mais également d’opportunités. Dans cette brève, BtoB Leaders vous résume un papier signé Martech Series sur les trois mythes qui empêchent les marketeurs B2B de saisir le plein potentiel de la donnée de première main dans un monde sans cookies tiers.
Sommaire
Mythe #1 : la disparition des cookies va perturber vos balises de tracking
Il est indéniable que de nombreux spécialistes du marketing s’appuient aujourd’hui sur les cookies et les balises pour tracker l’activité des clients et les conversions. Maintenant que les cookies tiers disparaissent, comment les marketeurs pourront-ils mesurer leurs conversions et générer de la donnée pour optimiser leurs campagnes ?
En réalité, les marketeurs B2B doivent distinguer les cookies et les balises. Ces deux éléments sont liés mais ne sont pas interchangeables. Les balises sont des morceaux de code placés dans le site web permettant de mesurer les performances marketing et les interactions des visiteurs. Les balises sont utilisées pour définir des cookies, qui résident sur l’appareil du visiteur et stockent des informations.
Même dans un monde cookieless, le (bon) balisage des sites web permettra de générer des mesures précises pour mesurer l’attribution. Il faudra toutefois migrer vers du balisage approfondi pour pallier les données des cookies tiers.
Mythe #2 : seules les données de première main ne sont pas précises
Nous ne pouvons nier que les cookies tiers ont joué un rôle fondamental dans l’amélioration de l’expérience utilisateur via des informations précises sur le comportement de navigation. S’ils sont pratiques, les cookies ne sont pas irremplaçables.
Avec les données de première partie, l’exactitude n’est jamais un problème. Lorsque les spécialistes du marketing B2B investissent dans une stratégie de données de première partie, ils peuvent satisfaire les préférences de leurs clients en matière de confidentialité et obtenir des informations utiles et précises à travers une relation de confiance réciproque. Ils exigent leurs données et proposent en échange des recommandations de produits personnalisées, des offres spéciales ou des transactions plus fluides. Avec les bons outils et les bonnes autorisations, les données de première partie peuvent fournir des informations exploitables propres à l’entreprise et aux interactions avec les clients, avec un excellent degré de précision.
Mythe #3 : la protection de la vie privée et la performance commerciale ne vont pas dans le même sens
Enfin, alors que tous les secteurs d’activité demandent aux marketeurs d’abandonner les identifiants et d’opter pour une solution privilégiant la protection de la vie privée, certains annonceurs craignent de voir émerger des lacunes en matière de mesure qui risquent de perturber leur reporting et de nuire à l’optimisation en aval.
Si la perte de certaines données est inévitable, nous disposons d’outils d’apprentissage automatique pour colmater les brèches et assurer la continuité du reporting. Dans le domaine de la publicité numérique, les techniques d’apprentissage automatique et d’IA qui préservent la vie privée sont mises en avant pour améliorer le reporting des campagnes et offrir une vision plus précise du parcours client. Un effort de sensibilisation et de formation est toutefois nécessaire pour relever ce défi.