C’est fait ! Après une transition qui aura duré plusieurs années, Google vient d’annoncer le passage à l’indexation dite « mobile-first ». Pour l’occasion, le géant de Mountain View a dressé un diagnostic et a livré quelques conseils à destination des administrateurs de sites web. On fait le point.
L’indexation mobile-first : conséquence logique de l’évolution des parcours d’achat
La date du 31 octobre 2023 marque un tournant pour Google, qui vient donc d’achever le basculement vers l’indexation mobile-first, une initiative lancée en 2015 pour mettre en avant les sites adaptés au mobile.
Comme l’explique cette étude de Converteo, le commerce mobile (ou m-commerce) B2B a connu une croissance de plus de 250 % depuis la pandémie de la Covid-19. Et pour les professionnels du B2B, 74 % des parcours d’achat intègre désormais une phase de recherche sur mobile.
Indexation mobile-first : quelles conséquences ?
A l’occasion de la finalisation du passage à l’indexation mobile-first, Google a livré quelques insights intéressants à destination des administrateurs de sites web, particuliers et entreprises :
- Un « très petit nombre de sites » ne fonctionnent pas du tout sur les appareils mobiles ;
- Ces sites ne se chargent pas sur mobile et tablette, et ne peuvent donc prétendre à une visibilité sur le moteur de recherche sur ces terminaux ;
- Google continuera toutefois à explorer ces sites web à l’aide de son robot d’exploration Googlebot pour desktop.
A noter : Google réduira progressivement l’exploration de son robot dédié aux version Desktop, ce qui laisse présager que les sites web qui ne sont pas pensés pour le mobile seront de moins en moins visibles, y compris sur les navigateurs pour ordinateur.
Autre signe qui ne trompe pas : Google n’affiche désormais plus les statistiques d’exploration des versions desktop de la Search Console. « L’indexation mobile est maintenant la norme », peut-on lire sur le communiqué du moteur de recherche.