Décidément, le décalage entre l’essor fulgurant du e-commerce et l’offre des entreprises en la matière ne se résorbe pas. Le B2B n’est pas satisfait des technologies en sa disposition, et il le fait savoir, comme le montre un rapport récent réalisé conjointement par Commercetools et Master B2B. On fait le point…
80 % des acheteurs B2B veulent des transactions en ligne, mais…
C’est un fait : les entreprises du B2B ne sont pas vraiment convaincues par le parcours d’achat en ligne qu’elles proposent à leurs clients. Dans le détail, 65 % des organisations expriment « des réserves » en la matière, et 60 % envisagent sérieusement de migrer vers une nouvelle plateforme e-commerce dans les deux prochaines années.
Dans le même sens, près d’un tiers des commerciaux B2B sondés doutent de la capacité de leur technologie e-commerce actuelle à répondre aux besoins de leur cible, dans un contexte où plus de 80 % des acheteurs disent privilégier les transactions en ligne lorsqu’elles sont proposées.
Le stack technologique, mais aussi la qualité des données
L’étude révèle un écart majeur entre les aspirations des acheteurs B2B et les solutions offertes par les commerciaux et, plus largement, les entreprises.
Les acheteurs B2B attendent de la flexibilité, une certaine capacité d’adaptation et une expérience utilisateur dans les règles de l’art, à l’image de ce qu’ils retrouvent dans leur quotidien de consommateur B2C. Ils sont majoritairement orientés vers le numérique, puisque 69 % préfèrent s’informer en ligne plutôt que d’interagir directement avec un représentant commercial.
Conscientes de cette attente, les entreprises du B2B répondent donc par la mise à niveau de leur stack technologique e-commerce, mais aussi par l’élaboration d’une feuille de route de Data Quality Management. C’est d’ailleurs leur deuxième préoccupation la plus pressante (63 %), juste après les enjeux budgétaires. Elles sont aujourd’hui 77 % à envisager un grand chantier de Data Cleanup dans les prochains mois.