Accueil » Qualification des leads : trois idées reçues que l’on remet en question…

Qualification des leads : trois idées reçues que l’on remet en question…

Ce qui était considéré comme des Best Practices il y a encore quelques années peut aujourd’hui être un frein majeur à votre croissance. Les acheteurs B2B, de plus en plus avertis et autonomes, exigent une approche sur-mesure qui respecte leur intelligence et leur temps. Voici trois idées reçues tenaces sur la qualification des leads.

Mythe n° 1 : plus de champs dans le formulaire = meilleure qualification

Chaque champ supplémentaire peut être une barrière à l’entrée. Mais attention : l’idée n’est pas de tout simplifier à l’extrême… mais plutôt d’éliminer le superflu et d’améliorer la pertinence des questions.

Concentrez-vous sur les « champs prédictifs ». Ce sont ces 2 ou 3 questions clés qui vous en disent plus sur la qualité du lead que 10 champs génériques. Par exemple, pour un SaaS B2B, demander « Quel est votre plus grand défi en matière de [problème que vous résolvez] ? » peut parfois être plus révélateur que de connaître la taille de l’entreprise.

Mieux encore : adoptez une approche progressive. Commencez avec le minimum vital (nom, email, entreprise) puis utilisez le nurturing pour obtenir plus d’informations au fil du temps. C’est moins intrusif et ça respecte le rythme du prospect.

En bref, la qualification, ce n’est pas un interrogatoire, c’est un dialogue.

Mythe n°2 : la méthode BANT, encore et toujours

La méthode de qualification BANT (Budget, Autorité, Besoin, Timing) a probablement fait son temps. Du moins, dans sa version classique.

À lire également : Qualification des leads : focus sur la méthodologie « BANT »

Dans un environnement B2B où les cycles d’achat s’allongent et se complexifient, il faut passer à la vitesse supérieure, par exemple avec la méthode CATCH :

  • Challenges : quels sont les défis auxquels le prospect est confronté ?
  • Authority : qui influence réellement la décision au-delà du décideur officiel ?
  • Timeline : quel est l’événement déclencheur qui pourrait accélérer la prise de décision ?
  • Consequences : quel est le coût de l’inaction pour le prospect ?
  • How : comment le prospect envisage-t-il concrètement l’implémentation d’une solution ?

La méthode CATCH permet de cartographier l’écosystème décisionnel complet du prospect. Vous ne vous contentez plus de savoir si le budget est là, vous comprenez les enjeux stratégiques qui motivent l’achat.

Mythe n°3 : l’urgence systématique du suivi

Oui, il faut être rapide, mais pas dans toutes les situations.Un prospect qui remplit un formulaire un vendredi après-midi n’est peut-être pas dans le bon état d’esprit pour un appel de suivi immédiat. Un contact trop rapide, sans prise en compte du contexte, peut être perçu comme intrusif et mécanique, voire désespéré.

Prenez le temps d’analyser le parcours du lead sur votre site et de personnaliser votre approche. C’est plus efficace qu’une réponse instantanée générique. Encore mieux : une réponse rapide et travaillée en amont !

Enfin, dans le B2B, les décisions impliquent souvent plusieurs parties prenantes. Un suivi immédiat peut court-circuiter ce processus interne et créer de la friction.

A PROPOS DE BtoB Leaders

BtoB Leaders est le média français de référence des professionnels du B2B. Nos équipes vous proposent toute l’actualité du marketing et du Modern Selling B2B, mais aussi des interviews exclusives, des insights, des guides pratiques, des Business Cases et des ressources à télécharger.

Sujets populaires

© 2024 btob-leaders.com. Une marque du groupe
logo infopro
nouveau logo btob leaders