Pour 39 % des spécialistes du marketing, la mauvaise qualité des données nuit à l’expérience client et bride les efforts de personnalisation. C’est en tout cas ce qui ressort d’une récente étude réalisée par Experian. Fiche de lecture.
La pertinence des données, un challenge du quotidien
Experian a récemment publié les résultats d’une enquête visant à examiner les tendances mondiales en matière de gestion des données dans un contexte de bouleversement (cookieless, ePrivacy, etc.). Il en ressort que la plupart des organisations (52 %) continuent de faire de l’expérience client leur priorité absolue, y voyant une opportunité d’avantage compétitif dans un marché qui tend vers l’indifférenciation. Les entreprises expriment toutefois le besoin d’une Data de qualité pour mieux répondre aux attentes des clients et prospects. A ce propos, le rapport d’Experian souligne que les données qualitatives sur la cible sont un Game Changer à mesure que la digitalisation du business s’affirme.
Environ 42 % des professionnels interrogés affirment que des données de mauvaise qualité entraînent un gaspillage de ressources et une exacerbation des coûts cachés. Aussi, 39 % des marketeurs déclarent que la Data de mauvaise qualité impacte l’expérience client de manière significative. C’est pourquoi 97 % des entreprises sondées prévoient de rendre leur programme de gestion des données plus flexible et plus agile au cours des 12 prochains mois.
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La Data impacte également les initiatives ABM
Des recherches antérieures suggèrent que les inexactitudes dans les données posent également problème aux marketeurs B2B qui souhaitent lancer des programmes d’Account-Based Marketing (ABM). Dans son étude « RevOps Reality Check », Openprise révèle que 24 % des spécialistes du marketing B2B intéressés par l’ABM ne font pas confiance aux données fournies par leur organisation. Cela vient s’ajouter à d’autres défis de mise en œuvre de l’ABM comme le manque d’expertise interne (40 %) et les restrictions budgétaires (18 %).
Avec des informations inexactes, les organisations risquent de cibler des comptes hors marché et de donner la priorité aux mauvais prospects… un contretemps d’autant plus grave que les initiatives ABM sont plus coûteuses que la prospection « standard ».