Dans une étude réalisée par LinkedIn, la majorité des professionnels du marketing B2B affirment que la « créativité audacieuse », qui sort des sentiers battus, leur a permis d’améliorer l’engagement envers la marque et de stimuler les conversion.
Les marketeurs B2B s’entendent beaucoup mieux avec leurs DAF
Les marketeurs B2B n’hésitent pas à faire preuve d’audace dans leurs tâches créatives pour stimuler l’engagement et traverser des parcours d’achat complexes.
En effet, plus de trois quarts (77 %) des leaders du marketing B2B se concentrent sur le développement d’une forme de créativité plus audacieuse, et plus de deux sur trois (69 %) estiment que cette orientation améliore l’engagement et les conversions.
Ces données proviennent de l’édition 2024 du Benchmark du Marketing B2B réalisé annuellement par LinkedIn, qui a sondé plus de 2 000 décideurs en marketing B2B à l’échelle mondiale.
Tom Pepper, directeur senior chez LinkedIn Marketing Solutions pour les régions EMEA et Amérique latine, a expliqué à nos confrères de Marketing Week que la créativité dans le marketing B2B connaît aujourd’hui un « temps fort », puisque les marketeurs misent sur des stratégies pour « engager l’humain au bout de la chaîne marketing ».
Il faut dire que les équipes sont désormais mieux équipées pour établir le lien entre la créativité et les résultats commerciaux. Tom Pepper estime que les marketeurs comprennent mieux les enjeux business et ont amélioré leur capacité à mesurer les KPI, ce qui leur permet de mieux démontrer la contribution du marketing à la performance commerciale.
Plus de trois quarts des décideurs marketing à l’échelle mondiale affirment en effet que leur relation avec leur DAF est plus solide que jamais, en hausse de 10 points par rapport à l’année dernière.
La créativité audacieuse pour toucher les milléniaux et la génération Z
La complexité du nouveau profil d’acheteur B2B, ainsi que l’arrivée des milléniaux et de la génération Z dans les posts décisionnels, expliquent probablement en partie l’émergence d’une forme de créativité plus audacieuse du côté des marques B2B.
Ces dernières doivent en effet jouer des coudes pour capter l’attention de leur cible qui attend à la fois de la rigueur, de la valeur mais aussi du divertissement.
Les cycles d’achat B2B impliquent généralement de six à dix parties prenantes dans le groupe d’achat et nécessitent, en moyenne, 17 interactions significatives avec l’entreprise avant de finaliser un achat, selon les chiffres de LinkedIn.
Avec cette complexité, plus de sept décideurs marketing sur dix (72 %) affirment que le bon ciblage des acheteurs et des différents « influenceurs » de la décision d’achat est un véritable défi.