La disparition des cookies tiers est prévue par Google pour début 2024, et la publicité digitale est sur le point de connaître l’une des évolutions les plus marquantes de son histoire. Malgré le report à de nombreuses reprises de l’échéance par Google, les marketeurs semblent mal préparés à négocier le virage du cookieless, comme le montre une étude récente signée Adform.
Les marketeurs inquiets sur l’après-cookieless
La décision de Google de mettre fin à l’utilisation des cookies tiers avait déclenché une véritable onde de choc dans le monde du marketing. Comment suivre le comportement en ligne pour adapter l’effort publicitaire ? Comment mesurer l’attribution sans le cookie tiers ?
Une étude commandée par Adform et réalisée par YouGov révèle que la transition vers un monde cookieless suscite de vives inquiétudes parmi les professionnels du secteur. En effet, près de 50 % des marketeurs interrogés estiment qu’une alternative aux cookies tiers est « impérative » pour assurer la pérennité de leurs campagnes publicitaires. Seul un petit tiers se sent armé pour affronter ce changement majeur, et environ 36 % rapportent « une connaissance approfondie » des solutions à déployer pour maintenir la pertinence des publicités sans recourir aux cookies tiers.
La recherche d’une plus grande transparence pour déceler les meilleures pratiques
Malgré le manque de préparation évident face à la suppression des cookies tiers par Google, l’enquête relève la grande motivation ldes marketeurs de reprendre le contrôle de leurs dépenses publicitaires.
Ainsi, près de 80 % des répondants souhaitent comprendre comment leur budget est réparti entre les médias, la technologie et d’autres coûts annexes. Aussi, la confiance dans les grandes plateformes technologiques semble s’effriter. La moitié des marketeurs estiment que ces plateformes manquent de transparence et ne permettent pas d’identifier les meilleures pratiques pour les répliquer.Philip Acton, Directeur pour le Royaume-Uni chez Adform, alerte : « Ces informations sont très préoccupantes. Les spécialistes du marketing savent qu’ils doivent mettre en place des solutions, mais ils manquent d’initiative lorsqu’il s’agit de comprendre l’impact potentiel de la suppression des cookies tiers et ne savent pas par où commencer pour reprendre le contrôle de leurs plans médias ».