« Innovating B2B Payments », une étude menée par PYMNTS en collaboration avec i2c, révèle que les milléniaux, déjà responsables de trois quarts des décisions d’achat B2B, sont aujourd’hui le moteur de la digitalisation du secteur.
Sommaire
La première génération numérique aux commandes
Initié au début des années 2010, la digitalisation du B2B a été exacerbée par la pandémie et semble poursuivre sur une cadence élevée même après la crise sanitaire. Cette évolution vers des plateformes B2B virtuelles s’inscrit dans le contexte d’une évolution démographique du lieu de travail, marquée par l’arrivée des milléniaux. Largement considérés comme la première génération « numérique », ces derniers représentent une part importante des effectifs évoluant dans les services B2B partout dans le monde.
Nous vous le disions, les milléniaux sont déjà responsables de trois quarts des décisions d’achat B2B, comme l’indique le rapport « Innovating B2B Payments », une collaboration entre PYMNTS et i2c. Ces décideurs ont une affinité pour les parcours d’achat de type omnicanal, pour les expériences relativement ludiques et les options de paiement en ligne.
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Adapter les processus B2B aux attentes des milléniaux
Cette évolution démographique accélère davantage le rythme de la transformation numérique du B2B, notamment sur le volet du paiement. L’étude explique que l’automatisation des processus B2B hérités de la génération précédente s’accélère. Objectif : rendre les transactions en phase avec les expériences de paiement transparentes attendues par les milléniaux. La réception de paiements instantanés, la possibilité d’effectuer des décaissements numériques et la protection contre la fraude figurent en tête des priorités de cette génération.
L’Intelligence Artificielle en support
L’Intelligence Artificielle et le Machine Learning trouvent de plus en plus leurs applications dans les services financiers des entreprises non financières. Ces modules aident en effet les entreprises à mieux analyser et trier les données relatives aux paiements, éliminant les tâches manuelles redondantes et laborieuses. Les interfaces de programmation d’applications (API) gagnent également du terrain, permettant aux décideurs d’adapter les process d’automatisation à des besoins complexes.